Surname
Le Roy
Given Name
Jean
Variant Name
Jehan
Prieur de Dames-Sainctes
Role
Active period
1559 - 1586
Workplace
Bourges
Paris
Institution
Parlement de Paris
Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
Évêché de Bourges
Sainte-Chapelle de Bourges
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Biography
Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587.
Jean Le Roy est le fils de Jacques Le Roy, troisième du nom, sieur de Saint-Caprais et de Saint-Florent et de Françoise Lalement. Il est prieur de Dame-Sainte, chanoine de Saint-Estienne et de la Sainte-Chapelle de Bourges, grand vicaire de monseigneur l’archevêque, conseiller au Parlement de Paris, chanoine et archidiacre de Paris, abbé de Saint-Pierre de Selincourt et d’Epernays, sieur de Bussieres et de Marmagnes (Thaumas 1689, p. 689).
• Parlement de Paris, 1585-1589. D’après la notice d’Edouard Maugis, Jean II Le Roy est seigneur de Dame-Sainte, X3A 61, du 27 août 1611, prieur de Gaigny-l’Isle, chanoine de Paris, X1A 5170, f. 144 11, du 20 mai 1595. Il est reçu le 9 janvier 1585 à l’un des deux sièges de feus Antoine de Veignolles et Thibault Lesueur. Il disparaît pendant les 5 ans de troubles. (Maugis 1916, p. 268).
• Cathédrale Notre-Dame et évêché de Paris, 1595. Jean Le Roy est d’après Maugis chanoine et archidiacre de Notre-Dame de Paris.
• Cathédrale Saint-Etienne et évêché de Bourges. Jean Le Roy est d’après Thaumas de la Thaumassière chanoine de Saint-Etienne de Bourges et grand vicaire de l'archevêque de Bourges.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1559-1586. Le 5 septembre 1559, Jehan Le Roy et reçu chanoine, par son procureur Germain Viallart, conseiller du roi en sa court de Parlement à Rouen et chanoine de la dite Sainte-Chapelle. Les procurations sont datées du 10 août 1559, signées Tyverny, notaire apostolique a Paris. Les lettres de collation sont faictes par Madame la duchesse de Berry de la chanoinie que souloit tenir messire Jehan Lalement [qui a resigné]. Jean Le Roy est clerc du diocèse de Bourges. Les lettres sont faites a Paris le 18 juillet 1558 signées Marguerite de France et Forget. Il est installé chaises basses du « cousté senestre, actendu que ledit Le Roy n’est constitué es sacrées et sainctes ordres. [Le lieu sera revu] quand il sera promeu aux dites ordres ». Il paie ses droits. Fougieres donnera « 10 livres 15 sols tournois au maistre de l’œuvre ladite somme provenant de la reception de messire Jehan Le Roy chanoine ». Le 21 octobre 1559, messieurs « ont adcensé la maison que tenoit feu Simon Cotan a messire Jehan Le Roy, chanoine son frere l’adcensera tant quil sera chanoine ». Le 3 février 1560, « messieurs en faveur de monsieur de Voulzay ont ordonné que messire Jehan Le Roy son nepveu chanoine de ceans, et aussi en faveur de l’estude dudit Le Roy luy sera baillé pour les fruictz de sa prebende la somme de 120 livres tournois par an a commencer du jour de sa reception, tant qu’il plaira… Messieurs ont adcensé a messire Jehan Le Roy, absent noble homme Jaques Le Roy le Jeune seigneur de Saint-Crapaix son frere present, tant quil sera chanoine et de noel dernier, la maison canoniale ou demouroit messire Marin Rebours et depuiz messire Simon Costan, assise pres de la maison ou demeure Gilbert de Fogières soit 10 livres tournois paiable par ledit sieur de Saint-Crapaix pour et au nom de sondit frere.
Le 23 septembre 1561, « messire Jehan Le Roy, chanoine s’est presenté en personne et a supplié messieurs suyvant la provision a luy faicte par Madame la duchesse de Berry de sa prebende, le recevoir ad oscullum pacis et lui bailler lieu et place au cueur et au chappitre ». Il a ses lettres de promotion aux sacrées et saintes ordres. Il prête serment. « Messieurs l’on receu et recogneu ad oscullum pacis ». Il fait une requête en faveur de son estude. Le chapitre sursoit sa réponse. Le 27 août [sic septembre ?] 1561, on donne « sa presence a Jehan Le Roy en faveur de son estude en ceste ville de Bourges tout ainsi que l’avoit monsieur Germain Viallard ». Le 18 novembre 1561, « sur la requeste de monsieur Le Roy, messieurs ont ordonné sauf monsieur Gaillard, qui luy sera baillé pour sa distribution de blé 3 setiers de froment, 1 de seigle 1 d’avene seullement ; et quand Gaillard il est d’advis que ledit Le Roy ait sa distribution au fur du temps quil a servy en l’eglise ». Le 7 mars 1562, sur la requeste faicte a messieurs par monsieur Le Roy quil leur plaise permectre a leur maistre des enffans de cueur d’aller avec aulcuns des enffans de cueur de l’eglise et chantres pour aller au service de feu monsieur de Sainct Fleurant son pere pour une matinée tant seullement luy ont accordé ladite requeste (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 63, 81v et autre, 8G 1528, f. 73, 74v, 76, 92, 134v).
Jean Le Roy est présent en chapitre les 4 avril 1562. Les 11 et 14 avril, en l’absence du trésorier, René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller. Jean Le Roy est présent en chapitre les 7 août et 30 octobre 1563. Le 11 mars 1564, « apres que monsieur le tresaurier a remonstré a messieurs quil veult aller ce jour dhuy faire sa demourance actuelle en la maison de la tresaurerie requerant avoir communication de la vistation qui a esté faicte de ladite maison et de l’inventaire des meubles d’icelle declarant quil ne sera responsable que de smeubles quil y trouvera, messieurs ont commys messieurs Mothey et Le Roy pour recapituller l’ynventaire ». Le 20 juin 1564, messieurs ont « commis messieurs Dumayne et Le Roy pour visiter le logis de la cure Saint-Ypolite ce requerant messire Anthoine Montsayon a present curé dudit Saint-Hipolite ». Le 11 juillet 1564, messieurs ont « commis Mothey et Le Roy pour adviser des meubles qui sont en la maison de leur recepte afin que ceulx qui seront de l’eglise ne soient transportez ; et declaireront a messire Guillaume Pelet nagueres leur receveur quil ait a payer le quartier de la Saint-Jehan derniere a messieurs les chanoines et aux chappelains et vicaires [et gaigiers de l’eglise] officiers de l’eglise dans 8 jours ; et a faulte de le faire le temps passé sera contrainct ». Le 18 juillet 1564, « messieurs ont ordonné que ce qui a esté rendu par la Royne des Relicques de l’eglise de ceans a messieurs Dumaine et Le Roy sera descript et veriffié sur l’inventaire ; idem de ce qui a esté rendu par messire Guillaume Pellet. Jean Le Roy est présent en chapitre les 16 septembre et 25 novembre 1564. Le 20 février 1565, il reçoit avec les autres chanoines, chapelains et vicaires une deuxieme distribution de blé. Le 3 avril 1568, « monsieur Le Roy pour messire Michel Going chappelain a remonstré que ledit Going avoit fondé et ordonné une station a dire et chantre le jour de dominica in passione a 7 heures du soyr laquelle sera sonnée par la grosse cloche une demye heure et sera chanté et commence ce qu’en suit par deux enffans de cueur… Puis apres quil soit par le cueur chanté en musicque le pater noster composé par Adrien Viellard et le psaulme miserere… ». Le 12 août 1568, monsieur Le Roy est commis à la récupération des biens dérobés à l’église pendant les troubles depuis 1562. Le 20 décembre 1568, monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Jean Le Roy etsprésent en chapitre le 27 décembre 1568 et le 19 mars 1569. Le 10 avril 1569, Chevrier demande la maison que tenoit monsieur Le Roy se desistant de celle de Dumerlier. Accordé. Le 21 avril 1569, monsieur Le Roy a prins la maison de feu messire Michel Going. Le 10 mai 1569, « requeste de messire André Bergier vicaire marrelier quil plaise a monsieur Le Roy, chanoyne le presenter a la place de vicaire que souloit tenir messire Anthoine Rancon. Apres que ledit sieur Le Roy a dict quil entendoit presenter a ladite place personnaige qui soyt agreable a chappitre ainsi quil avoit promis et que si ledit Bergier estoit agreable a messieurs il estoit prest a le presenter. Ils oppinent chacun en leur rang, ont esté d’advis que lorsqu’on aura trouvé homme pour faire la charge de marrelier que fait a present ledit Bergier, icelluy Bergier soyt presenté a ladite place de vicaire a la place dudit Rancon actendu que des son jeune aige il auroit esté enffant de cueur et a toujours depuisservy en ladite Sainte-Chapelle » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 1 et autre, 8G 1530, f. 42, f. 69-69v, f. 107v, 108v, 8G 1531, f. 2-2v, f. 53v, 131 et autres, 8G 1533, f. 1, f 21v-22, f. 47v, f. 72v-73, f. 116, 120, 139 et autres).
Le 23 mai 1570, on se partage les biens de de Fougieres. « par messieurs Chevrier et Guillouet a esté remonstré pour le regard desdits prez et vignes, quilz doibvent estre divisez et que chacun chanoine de ceans en doibt avoir sa portion ». Dumaine, Mothey, Le Roy et David penchent pour qu’ils soient « baillez au plus offrant et derniers encherisseurs au proffict de l’eglise » et semblent l’emporter ; Chevrier et Guillouet sortent du chapitre. Le 26 mai 1570, les chanoines se répartissent les bien de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier. Et quand audit Guillouet a dict quil persiste en son empeschement et opposition de tous lesdits baulx et adcenses, quand aux pres et vignes ; declarant pour le regard des maisons ne les vouloir empescher pourveu quil soit logé comme les aultres. Le 30 mai 1570, on demande à Chevrier s’il veut les pres de Le Roy puisque c’est son tour de choisir. Il répond qu’il faut les « crier au plus offrant ». On baille les prés à Amerard. Chevrier sort du chapitre. Le 31 mai 1570, Guillouet qui était empêché par la garde de la porte de la ville s’oppose au bail des prés de Le Roy à Amerard. Le 4 juillet 1570, « messieurs ont commis monsieur Le Roy pour aller a Lochy affin de scavoir que peuvent valoir les heritages que messire Guillaume de La Ballerye leur veult dellaisser en paiement de ce qui leur doibt ». Le 19 décembre 1570, « monsieur Le Roy a presenté a monsieur Laurent Dumaine vicaire general maistre Toussainctz Rahel pour estre son vicaire a la place de messire Anthoyne Rancon. Le 12 avril 1572, « monsieur Le Roy a mis es mains du receveur la somme de 100 livres tournois pour la fondation de feu messire Michel Goyn qui se faict le dimanche de la passion ». Le 20 mai 1572, « monsieur Le Roy a presenté a monsieur Mothey comme plus ancien chanoine de ceans monseigneur le tresorier absent et monsieur Dumayne son vicaire n’estant au chapitre et ny estre voullu venir comme monsieur Mareschal la rapporté qui luy avoit dict qu’il estoit cedit jour dans feste, messire Robert Ravard vicaire de l’eglise de ceans a la place de chappelain ». Le 6 juin 1572, Leroy représente Robert Ravard, vicaire comme chappelain a Dumaine. Le 13 juin 1572, « monsieur Mothey a presenté a Dumayne messire André Bergier vicaire marrelier en la place de vicaire a laquelle… messire Robert Ravard a renoncé ». Il est renvoyé à Le Roy. Le 16 septembre 1572, « Le Roy veut aller faire sa demorance en la ville de Paris pour le temps de 2 ans ; et il veut son gaigne… a la charge de s’employer de plus en plus a ce que luy sera possible au service de la Sainte-Chapelle » ; avis favorable (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 30v-31, f. 32, f. 34v-35, f. 90v et autres, 8G 1535-1536).
Le 5 septembre 1573, « messieurs ont commis pour veoir et arrester les parties de monsieur de La Roche leur procureur, celles de Blaise enffant de cueur, Dumaine, Le Roy et David ». Le 20 octobre 1573, « monsieur Le Roy expose que messire Robert Ravard, chapelain a obtenu arrest de la court par raison d’une prebende en l’eglise Saint-Estienne de Dun le Roy qui luy avoit esté conferée par monsieur le tresorier de sean quoy que ce soyt par monsieur Dumayne son grand vicaire a l’encontre des venerables dudit Dun le Roy… Messieurs ont conclud pour la conservation de leurs privilleges que en poursuyvant par ledit Ravard l’execution de sondit arrest a l’encontre desdits venerables de Dun le Roy, il demandera et requerra estre payé pour l’advenir de tout le gaingne de sadite prebende… fondant sadite requeste sur l’arrest qui a esté donné au proffit de ladite Sainte-chapelle de Paris a laquelle requeste adherant messieurs ; et se joindront avec ledit Ranard pour l’interest quilz ont a le conserver leurdit privillege ». Le 3 février 1574, messieurs ont « commis Chevrier et Le Roy pour acheter a Paris les choses necessaires pour l’eglise suyvant le memoire donné par messire Jaques Rossilhon ». Le 6 février 1574, Guillaume Lairiou « a esté trouvé capable et suffisant pour estre vicaire a la place de maistre Rahel, a la presentation de Le Roy, ladite vicairye estant vaccante par la demition dudit Rahel ». Le 17 septembre 1574, « monsieur Le Roy (habituellement a Paris) veut son gangne pour 2 années a venir ». Le 22 mars 1575, « messieurs ont ordonné quil sera escript a monsieur Le Roy quilz ont entendu qu’il y a une basse contre en la Sainte-Chapelle de Paris qui a vollonté de venir de pardeça pour y demourer et faire service a l’eglise proveu que lon luy face la despence… quil peult faire venir de par deça affin de avoir de luy sil a ceste vollonté pour telle ou il auroyt, fait marché au messagier de ceste ville pour faire le despence dudit bassecontre ». Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Le Roy… comme vicaire a la place de maistre Thoussainctz Rahel vaccant par sa demission messire Jean Roy gagiste de seans. Le 19 janvier 1577, messire Jehan Tailhon sur presentation de monsieur de Dames Sainctes [Jean Le Roy, chanoine, prieur de Dame-Sainte], chanoine est reçu a la place de vicaire vacant par demission de messire Jehan Le Roy (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1537-1539).
Le 27 août 1580, Jean Le Roy chanoine et advocat de la Sainte-Chapelle en la cour de Parlement de Paris fait une liste en chapitre des « causes mue et pendantes qui ont esté jugées tan es requestes du Pallays que en la Court du Parlement de Parys » : 8 aux requêtes du Palais et 5 au Parlement. Le 18 février 1581, « messieurs ont commis monsieur de Dames-Sainctes pour soy informer d’ung maistre des enffans pour gouverner et regyr les enffans de cueur en l’art de musicque ». Le 15 janvier 1582, « monsieur de Dames Sainctes a été nommé agent pour le clergé de France pendant 2 ans ». Il veut son gagne et son absence. Le 6 mai 1584, « a Leonard Petit, cochier 24 ecus 20 sous tournois pour avoir mené ung prisonnier a la conciergerye de Paris aussi pour avoir amené ung chantre haute de compte envoyé par monsieur de Dame Saincte ». Le 24 septembre 1586, « monsieur Foucault a presenté pour son chappelain messire Charles Loys vicaire de sceans au lieu de feu messire Anthoine Claré » ; il est renvoyé a monsieur Le Roy. Le 24 septembre 1586, Le Roy plus ancien chanoine de ceans dans son rapport sur Charles Louis le juge capable et il est reçu chapelain. Le 30 novembre 1586, sont présents en chapitre Dumayne, Demerlyer, David, Foucault, Marault, Bochetel, de Buxerolles, Godart et sont absents à Paris, Gassot, Ruelle, Dame Saincte (soit 11 chanoines) (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1542, 8G 1543, f. 248 et autre, 8G 1544).
Jean Le Roy est le fils de Jacques Le Roy, troisième du nom, sieur de Saint-Caprais et de Saint-Florent et de Françoise Lalement. Il est prieur de Dame-Sainte, chanoine de Saint-Estienne et de la Sainte-Chapelle de Bourges, grand vicaire de monseigneur l’archevêque, conseiller au Parlement de Paris, chanoine et archidiacre de Paris, abbé de Saint-Pierre de Selincourt et d’Epernays, sieur de Bussieres et de Marmagnes (Thaumas 1689, p. 689).
• Parlement de Paris, 1585-1589. D’après la notice d’Edouard Maugis, Jean II Le Roy est seigneur de Dame-Sainte, X3A 61, du 27 août 1611, prieur de Gaigny-l’Isle, chanoine de Paris, X1A 5170, f. 144 11, du 20 mai 1595. Il est reçu le 9 janvier 1585 à l’un des deux sièges de feus Antoine de Veignolles et Thibault Lesueur. Il disparaît pendant les 5 ans de troubles. (Maugis 1916, p. 268).
• Cathédrale Notre-Dame et évêché de Paris, 1595. Jean Le Roy est d’après Maugis chanoine et archidiacre de Notre-Dame de Paris.
• Cathédrale Saint-Etienne et évêché de Bourges. Jean Le Roy est d’après Thaumas de la Thaumassière chanoine de Saint-Etienne de Bourges et grand vicaire de l'archevêque de Bourges.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1559-1586. Le 5 septembre 1559, Jehan Le Roy et reçu chanoine, par son procureur Germain Viallart, conseiller du roi en sa court de Parlement à Rouen et chanoine de la dite Sainte-Chapelle. Les procurations sont datées du 10 août 1559, signées Tyverny, notaire apostolique a Paris. Les lettres de collation sont faictes par Madame la duchesse de Berry de la chanoinie que souloit tenir messire Jehan Lalement [qui a resigné]. Jean Le Roy est clerc du diocèse de Bourges. Les lettres sont faites a Paris le 18 juillet 1558 signées Marguerite de France et Forget. Il est installé chaises basses du « cousté senestre, actendu que ledit Le Roy n’est constitué es sacrées et sainctes ordres. [Le lieu sera revu] quand il sera promeu aux dites ordres ». Il paie ses droits. Fougieres donnera « 10 livres 15 sols tournois au maistre de l’œuvre ladite somme provenant de la reception de messire Jehan Le Roy chanoine ». Le 21 octobre 1559, messieurs « ont adcensé la maison que tenoit feu Simon Cotan a messire Jehan Le Roy, chanoine son frere l’adcensera tant quil sera chanoine ». Le 3 février 1560, « messieurs en faveur de monsieur de Voulzay ont ordonné que messire Jehan Le Roy son nepveu chanoine de ceans, et aussi en faveur de l’estude dudit Le Roy luy sera baillé pour les fruictz de sa prebende la somme de 120 livres tournois par an a commencer du jour de sa reception, tant qu’il plaira… Messieurs ont adcensé a messire Jehan Le Roy, absent noble homme Jaques Le Roy le Jeune seigneur de Saint-Crapaix son frere present, tant quil sera chanoine et de noel dernier, la maison canoniale ou demouroit messire Marin Rebours et depuiz messire Simon Costan, assise pres de la maison ou demeure Gilbert de Fogières soit 10 livres tournois paiable par ledit sieur de Saint-Crapaix pour et au nom de sondit frere.
Le 23 septembre 1561, « messire Jehan Le Roy, chanoine s’est presenté en personne et a supplié messieurs suyvant la provision a luy faicte par Madame la duchesse de Berry de sa prebende, le recevoir ad oscullum pacis et lui bailler lieu et place au cueur et au chappitre ». Il a ses lettres de promotion aux sacrées et saintes ordres. Il prête serment. « Messieurs l’on receu et recogneu ad oscullum pacis ». Il fait une requête en faveur de son estude. Le chapitre sursoit sa réponse. Le 27 août [sic septembre ?] 1561, on donne « sa presence a Jehan Le Roy en faveur de son estude en ceste ville de Bourges tout ainsi que l’avoit monsieur Germain Viallard ». Le 18 novembre 1561, « sur la requeste de monsieur Le Roy, messieurs ont ordonné sauf monsieur Gaillard, qui luy sera baillé pour sa distribution de blé 3 setiers de froment, 1 de seigle 1 d’avene seullement ; et quand Gaillard il est d’advis que ledit Le Roy ait sa distribution au fur du temps quil a servy en l’eglise ». Le 7 mars 1562, sur la requeste faicte a messieurs par monsieur Le Roy quil leur plaise permectre a leur maistre des enffans de cueur d’aller avec aulcuns des enffans de cueur de l’eglise et chantres pour aller au service de feu monsieur de Sainct Fleurant son pere pour une matinée tant seullement luy ont accordé ladite requeste (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1527, f. 63, 81v et autre, 8G 1528, f. 73, 74v, 76, 92, 134v).
Jean Le Roy est présent en chapitre les 4 avril 1562. Les 11 et 14 avril, en l’absence du trésorier, René Dumerlier et Leroy ont prié monsieur le chantre d’avoir l’œil sur le gangne de ceulx de l’eglise et de le contreroller. Jean Le Roy est présent en chapitre les 7 août et 30 octobre 1563. Le 11 mars 1564, « apres que monsieur le tresaurier a remonstré a messieurs quil veult aller ce jour dhuy faire sa demourance actuelle en la maison de la tresaurerie requerant avoir communication de la vistation qui a esté faicte de ladite maison et de l’inventaire des meubles d’icelle declarant quil ne sera responsable que de smeubles quil y trouvera, messieurs ont commys messieurs Mothey et Le Roy pour recapituller l’ynventaire ». Le 20 juin 1564, messieurs ont « commis messieurs Dumayne et Le Roy pour visiter le logis de la cure Saint-Ypolite ce requerant messire Anthoine Montsayon a present curé dudit Saint-Hipolite ». Le 11 juillet 1564, messieurs ont « commis Mothey et Le Roy pour adviser des meubles qui sont en la maison de leur recepte afin que ceulx qui seront de l’eglise ne soient transportez ; et declaireront a messire Guillaume Pelet nagueres leur receveur quil ait a payer le quartier de la Saint-Jehan derniere a messieurs les chanoines et aux chappelains et vicaires [et gaigiers de l’eglise] officiers de l’eglise dans 8 jours ; et a faulte de le faire le temps passé sera contrainct ». Le 18 juillet 1564, « messieurs ont ordonné que ce qui a esté rendu par la Royne des Relicques de l’eglise de ceans a messieurs Dumaine et Le Roy sera descript et veriffié sur l’inventaire ; idem de ce qui a esté rendu par messire Guillaume Pellet. Jean Le Roy est présent en chapitre les 16 septembre et 25 novembre 1564. Le 20 février 1565, il reçoit avec les autres chanoines, chapelains et vicaires une deuxieme distribution de blé. Le 3 avril 1568, « monsieur Le Roy pour messire Michel Going chappelain a remonstré que ledit Going avoit fondé et ordonné une station a dire et chantre le jour de dominica in passione a 7 heures du soyr laquelle sera sonnée par la grosse cloche une demye heure et sera chanté et commence ce qu’en suit par deux enffans de cueur… Puis apres quil soit par le cueur chanté en musicque le pater noster composé par Adrien Viellard et le psaulme miserere… ». Le 12 août 1568, monsieur Le Roy est commis à la récupération des biens dérobés à l’église pendant les troubles depuis 1562. Le 20 décembre 1568, monsieur Fougieres a remonstré a messieurs que le divin service demeure a dire le plus souvant, parce quil n’i a nombre de chappellains et vicaires ordinaires en l’eglise de ceans pour ce faire et se excusent quilz sont tous empeschez aung mesme jour aux gardes de la ville. Par quoy ledit sieur de Fougieres a supplié et requis messieurs Chevrier, cappitaine du clergé, Dumayne enseigne et vicaire de monseigneur le thesaurier, Le Roy sergent et Dumerlier caporal y pourvoir et faire rolles a ce que tous ceulx de l’eglise soyent separez ». Jean Le Roy etsprésent en chapitre le 27 décembre 1568 et le 19 mars 1569. Le 10 avril 1569, Chevrier demande la maison que tenoit monsieur Le Roy se desistant de celle de Dumerlier. Accordé. Le 21 avril 1569, monsieur Le Roy a prins la maison de feu messire Michel Going. Le 10 mai 1569, « requeste de messire André Bergier vicaire marrelier quil plaise a monsieur Le Roy, chanoyne le presenter a la place de vicaire que souloit tenir messire Anthoine Rancon. Apres que ledit sieur Le Roy a dict quil entendoit presenter a ladite place personnaige qui soyt agreable a chappitre ainsi quil avoit promis et que si ledit Bergier estoit agreable a messieurs il estoit prest a le presenter. Ils oppinent chacun en leur rang, ont esté d’advis que lorsqu’on aura trouvé homme pour faire la charge de marrelier que fait a present ledit Bergier, icelluy Bergier soyt presenté a ladite place de vicaire a la place dudit Rancon actendu que des son jeune aige il auroit esté enffant de cueur et a toujours depuisservy en ladite Sainte-Chapelle » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1529, f. 1 et autre, 8G 1530, f. 42, f. 69-69v, f. 107v, 108v, 8G 1531, f. 2-2v, f. 53v, 131 et autres, 8G 1533, f. 1, f 21v-22, f. 47v, f. 72v-73, f. 116, 120, 139 et autres).
Le 23 mai 1570, on se partage les biens de de Fougieres. « par messieurs Chevrier et Guillouet a esté remonstré pour le regard desdits prez et vignes, quilz doibvent estre divisez et que chacun chanoine de ceans en doibt avoir sa portion ». Dumaine, Mothey, Le Roy et David penchent pour qu’ils soient « baillez au plus offrant et derniers encherisseurs au proffict de l’eglise » et semblent l’emporter ; Chevrier et Guillouet sortent du chapitre. Le 26 mai 1570, les chanoines se répartissent les bien de chapitre que tenait Gilbert de Fougieres : les prés à Dumaine, les vignes à Mothey, la maison à Le Roy et les prés de Mothey, la maison de Le Roy à David et les vignes de Mothey à Dumerlier. Et quand audit Guillouet a dict quil persiste en son empeschement et opposition de tous lesdits baulx et adcenses, quand aux pres et vignes ; declarant pour le regard des maisons ne les vouloir empescher pourveu quil soit logé comme les aultres. Le 30 mai 1570, on demande à Chevrier s’il veut les pres de Le Roy puisque c’est son tour de choisir. Il répond qu’il faut les « crier au plus offrant ». On baille les prés à Amerard. Chevrier sort du chapitre. Le 31 mai 1570, Guillouet qui était empêché par la garde de la porte de la ville s’oppose au bail des prés de Le Roy à Amerard. Le 4 juillet 1570, « messieurs ont commis monsieur Le Roy pour aller a Lochy affin de scavoir que peuvent valoir les heritages que messire Guillaume de La Ballerye leur veult dellaisser en paiement de ce qui leur doibt ». Le 19 décembre 1570, « monsieur Le Roy a presenté a monsieur Laurent Dumaine vicaire general maistre Toussainctz Rahel pour estre son vicaire a la place de messire Anthoyne Rancon. Le 12 avril 1572, « monsieur Le Roy a mis es mains du receveur la somme de 100 livres tournois pour la fondation de feu messire Michel Goyn qui se faict le dimanche de la passion ». Le 20 mai 1572, « monsieur Le Roy a presenté a monsieur Mothey comme plus ancien chanoine de ceans monseigneur le tresorier absent et monsieur Dumayne son vicaire n’estant au chapitre et ny estre voullu venir comme monsieur Mareschal la rapporté qui luy avoit dict qu’il estoit cedit jour dans feste, messire Robert Ravard vicaire de l’eglise de ceans a la place de chappelain ». Le 6 juin 1572, Leroy représente Robert Ravard, vicaire comme chappelain a Dumaine. Le 13 juin 1572, « monsieur Mothey a presenté a Dumayne messire André Bergier vicaire marrelier en la place de vicaire a laquelle… messire Robert Ravard a renoncé ». Il est renvoyé à Le Roy. Le 16 septembre 1572, « Le Roy veut aller faire sa demorance en la ville de Paris pour le temps de 2 ans ; et il veut son gaigne… a la charge de s’employer de plus en plus a ce que luy sera possible au service de la Sainte-Chapelle » ; avis favorable (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 30v-31, f. 32, f. 34v-35, f. 90v et autres, 8G 1535-1536).
Le 5 septembre 1573, « messieurs ont commis pour veoir et arrester les parties de monsieur de La Roche leur procureur, celles de Blaise enffant de cueur, Dumaine, Le Roy et David ». Le 20 octobre 1573, « monsieur Le Roy expose que messire Robert Ravard, chapelain a obtenu arrest de la court par raison d’une prebende en l’eglise Saint-Estienne de Dun le Roy qui luy avoit esté conferée par monsieur le tresorier de sean quoy que ce soyt par monsieur Dumayne son grand vicaire a l’encontre des venerables dudit Dun le Roy… Messieurs ont conclud pour la conservation de leurs privilleges que en poursuyvant par ledit Ravard l’execution de sondit arrest a l’encontre desdits venerables de Dun le Roy, il demandera et requerra estre payé pour l’advenir de tout le gaingne de sadite prebende… fondant sadite requeste sur l’arrest qui a esté donné au proffit de ladite Sainte-chapelle de Paris a laquelle requeste adherant messieurs ; et se joindront avec ledit Ranard pour l’interest quilz ont a le conserver leurdit privillege ». Le 3 février 1574, messieurs ont « commis Chevrier et Le Roy pour acheter a Paris les choses necessaires pour l’eglise suyvant le memoire donné par messire Jaques Rossilhon ». Le 6 février 1574, Guillaume Lairiou « a esté trouvé capable et suffisant pour estre vicaire a la place de maistre Rahel, a la presentation de Le Roy, ladite vicairye estant vaccante par la demition dudit Rahel ». Le 17 septembre 1574, « monsieur Le Roy (habituellement a Paris) veut son gangne pour 2 années a venir ». Le 22 mars 1575, « messieurs ont ordonné quil sera escript a monsieur Le Roy quilz ont entendu qu’il y a une basse contre en la Sainte-Chapelle de Paris qui a vollonté de venir de pardeça pour y demourer et faire service a l’eglise proveu que lon luy face la despence… quil peult faire venir de par deça affin de avoir de luy sil a ceste vollonté pour telle ou il auroyt, fait marché au messagier de ceste ville pour faire le despence dudit bassecontre ». Le 26 avril 1575, « monsieur Chevrier a presenté au nom de monsieur Le Roy… comme vicaire a la place de maistre Thoussainctz Rahel vaccant par sa demission messire Jean Roy gagiste de seans. Le 19 janvier 1577, messire Jehan Tailhon sur presentation de monsieur de Dames Sainctes [Jean Le Roy, chanoine, prieur de Dame-Sainte], chanoine est reçu a la place de vicaire vacant par demission de messire Jehan Le Roy (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1537-1539).
Le 27 août 1580, Jean Le Roy chanoine et advocat de la Sainte-Chapelle en la cour de Parlement de Paris fait une liste en chapitre des « causes mue et pendantes qui ont esté jugées tan es requestes du Pallays que en la Court du Parlement de Parys » : 8 aux requêtes du Palais et 5 au Parlement. Le 18 février 1581, « messieurs ont commis monsieur de Dames-Sainctes pour soy informer d’ung maistre des enffans pour gouverner et regyr les enffans de cueur en l’art de musicque ». Le 15 janvier 1582, « monsieur de Dames Sainctes a été nommé agent pour le clergé de France pendant 2 ans ». Il veut son gagne et son absence. Le 6 mai 1584, « a Leonard Petit, cochier 24 ecus 20 sous tournois pour avoir mené ung prisonnier a la conciergerye de Paris aussi pour avoir amené ung chantre haute de compte envoyé par monsieur de Dame Saincte ». Le 24 septembre 1586, « monsieur Foucault a presenté pour son chappelain messire Charles Loys vicaire de sceans au lieu de feu messire Anthoine Claré » ; il est renvoyé a monsieur Le Roy. Le 24 septembre 1586, Le Roy plus ancien chanoine de ceans dans son rapport sur Charles Louis le juge capable et il est reçu chapelain. Le 30 novembre 1586, sont présents en chapitre Dumayne, Demerlyer, David, Foucault, Marault, Bochetel, de Buxerolles, Godart et sont absents à Paris, Gassot, Ruelle, Dame Saincte (soit 11 chanoines) (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1542, 8G 1543, f. 248 et autre, 8G 1544).
Bibliography
Maugis 1916
Pilleboue PCR
Thaumas 1689