Surname
Loys
Given Name
Charles
Variant Name
Louys
Louis
Role
Altus
Choirboy
Haute contre
Known voice range
Musician
Singer
Active period
1570 - 1587
Workplace
Bourges
Paris
Institution
Sainte-Chapelle de Bourges
Sainte-Chapelle de Paris
Biography
Compte tenu des lacunes dans les registres entre fin 1587 et 1609, à la suite de Frédérique Pilleboue, nous avons arrêté nos dépouillements chronologiques à la fin de 1587. Charles Loys, fils de Maître Jehan Loys notaire et praticien a Monfaulcon, est reçu enfant de chœur en 1570. Il est envoyé au collège des Jésuites en 1579 et 1580. Il est gagiste cette même année et reçu et révoqué de la place de vicaire en 1583. Il est reçu à la Sainte-Chapelle de Paris en octobre 1583 comme chantre haute-contre. Il le reste sans doute jusqu’en 1585, année à laquelle il est à nouveau reçu vicaire puis présenté comme chapelain. Il n’est reçu chapelain de la Sainte-Chapelle de Bourges qu’en septembre 1586.
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1570-1583 et 1585-1587. Le 12 mars 1570, « sur la requeste cy devant presentee par maistre Jehan Loys notaire et praticien a Montfaulcon, messieurs ont receu enffant de cueur en l’eglise de ceans Charles Loys son filz et de Martine Mauvelet apres quil a esté certiffié estre de legitime mariage d’iceulx maistre Jehan Loys et Martine Mauvelet par venerable personne messire Jehan de La Jounerye curé dudit Montfaulcon et maistre Estienne Forestz notaire royal en Bery demourant audit Montfaulcon presens. Ladicte reception faicte a condition que ledit maistre Jehan Loys sera tenu d’entree habiller bien et honnestement ledit Charles pour une foys seullement ; et l’entretenir de chemises et mouchouers pendant le temps quil sera enffant de cueur de l’eglise ; et que en cas que au bout de l’an ledit Charles ne sera trouvé suffisant et cappable pour servir a l’eglise, sera tenu ledit maistre Jehan Loys le reprendre sans que mesditz sieurs soient tenuz le mectre a mestier ou entretenir aux escolles ne pour raison de ce ou aultres payer aulcune chose » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 17-17v).
Le 14 novembre 1579, « messieurs ont ordonné estre paié a maistre François Vigant la somme de 25 livres tournois 9 sous… scavoir la somme de 20 livres pour la pention de Charles Loys nagueres enffant de cueur pour ung cartier de sadite penssion qui eschera… et la somme de 4 livres tournois 4 sous pour certains livres qui ont esté acheptes pour ledit Loys ». Le 8 janvier 1580, « messieurs ont ordonné que les parents de Jehan [sic] Loys nagueres enffant de cueur seront mandez pour avec eulx accorder ou l’on debvra mectre en pention ledit Loys ». Le 8 janvier 1580, messieurs ont « commis le chantre pour achepter une robe a Charles Loys nagueres enffant de cueur et prendre sa vieille robe pour la donner a ung petit enffant de cueur du pays de Provence ». Le 20 février 1580, messieurs ont « ordonné que monsieur Brunet achaptera du drapt bonzon ou groz noir pour faire faire une robbe, ung saye et une paire de chaulsse pour l’usaige de Charles Loys nagueres enffant de cueur… et de present estant en pention et par eulx entretenu au college de Jhesuystes ». Le 20 février 1580, messieurs ont « ordonné que Brunet achaptera une paire de souliers et une payre d’heures [sic] a Charles Loys nagueres enffant de cueur de present estant au college des Jhesuystes ». Le 5 mars 1580, 31 livres tournois 12 sous pour la marchandise achetée pour habiller Charles Loys nagueres enffant de cueur ». Le 8 mars 1580, « messieurs ont ordonné que leur receveur payera et baillera a maistre Turcent [sic] Piquet principal du college de Sainte-Marye de ceste ville de Bourges la somme de 10 escus et demy pour ung quartyer de la penssion de Charles Loys nagueres enffant de cueur de sceans et de present audit college, ledit quartier commanssant le dix neuviesme du mois de febvrier dernier et finissant a pareil jour du moys de may ». Le 9 avril 1580, sera payé « 7 testons a une femme nommée Philippine pour avoir pensé et traicté Charles Loys en la malladye de laquelle il estoit detenu ». Le 17 mai 1580, sera payé « a monsieur le chantre 100 sous tournois pour la pention et nourriture de 23 journées echeant le 8 du present moys que Charles Loys pentionnaire de l’eglise de seans a demouré en la maison dudit sieur chantre, laquelle pention est de 80 livres tournois par an et son pain de chapitre ; auquel Loys sera dict et declairé que pour ladite pention a luy accordée il s’entretiendra et nourrira sy bon luy semble et se mectre en telle maison quil vouldra sans que le chapitre soyt tenu envers luy ny aultres synon audit payement de 80 livres et sondit pain » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1541).
Le 1er octobre 1580, « messieurs ont receu et recoyvent Charles Loys nagueres enffant de cueur en l’eglise de sceans pour chanter de muzicques et aultre et servir a l’eglise selon qu’il luy sera commandé par monsieur le chantre au pris de 100 livres tournois par an et son pain de chappitre, delaquelle some luy sera payé es mains de monsieur Picault pour avoir quelques habitz ou linge a son usage la somme de 20 livres tournois plus a la charge d’en bailler quictance par ledit Picault promectant par icelle rendre ladite some en cas que ledit Loys sen allast ; quoy qu ce soyt rendre ce que ledit Loys n’auroyt gangné desdits 20 livres pendant le temps d’ung an ; et le surplus sera payable a celluy qui le tiendra en pention de moys en moys, le premier payement estant escheu des le quinziesme jour de septembre dernnier passé ; et par cy apres de moys en moys tant de temps qu’il plaira a mesdits seigneurs mandant a leur receveur general de faire lesdits payemens et rapportant quictance tant dudit Picault que de celluy qui tiendra pentionnaire ledit Loys luy sera les sommes quil aura aussi payé alloué en la recepte de ses comptes. [Ce même jour], messieurs ont ordonné que leur receveur general payera a messire Jehan Barreau la some de 6 livres tournois 13 sous 8 deniers pour ung moys de la pention de Charles Loys qui est escheue il y a ja longtemps en le consentant par ledit Loys qui bailhera quictance au chappitre de tout le temps passé jusques au jour quil est rentré de nouveau pour demeurer en l’esglise de sceans qui feu il y a environ six sepmaines ainsi qu’il appert par acte de sa reception de ce jourdhuy ». Le 22 octobre 1580, « messieurs ont ordonné qu’il sera baillé a messires Yves Cycard, Samuel Duval, Jehan Thaillon, messires François et Loys la somme de 100 sous tournois pour leur recompense des grandes peynes qu’ilz ont eues l’année presente a la levée de leurs dixmes de vin de Bouilhot ». Le 20 novembre 1580, « est venu en chappitre messire Charles Loys gagiste en l’eglise de seans, lequel a remonstré que ces jours passez monsieur le tresorier luy avoit arresté son pain pour ce quil comme faulte que l’on pretendoit quil avoit faicte a laquelle toutesfoys il n’avoit pensé ny ne vould et encores qu’il en eust faicte a supplyé le chappitre luy pardonner leur promectre de plus y retourner. Pour ces causes a supplyé tres humblement le chappitre luy bailher main levée de sondit pain aux conditions susdites ; ce qui luy a esté accordé pour ceste foys et sans tyrer a consequence ». Le 7 janvier 1581, « messieurs ont baillé congé a Charles Loys pour 4 jours a aller a Montfaulcon a la charge de se representer le cinquiesme sous peyne de la perte de son gangne ». Le 31 janvier 1581, « monsieur Chevrier a presenté un vicaire au lieu et place de feu messire Richard Jardrin, Charles Loys nagueres enffant de cueur ». Il est renvoyé au chantre. Le 3 février 1581, le rapport du chantre sur Charles Loys le juge capable. Il est reçu vicaire (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1542).
Le 27 juin 1581, Clairé, Barreau, Taillon, Johannet, Foideau et Charles Loys obtiennent leurs gaignes « a la charge qu’ilz feront meilleure residence en l’eglise quilz n’ont fait par le passé ». Le 21 avril 1582, « messieurs ont conclud que Charles Loys nagueres enffant de cueur de sceans sera et demourera receu pour chanter en l’eglise de sceans du jour et feste de pasques dernyer aux gages de 40 escus par an [120 livres tournois] ; et son pain de chappitre, payables de sepmaine en sepmaine tous les samedis ; et mandant a leur receveur faire ledit payement audit Loys selon et ainsi qu’il le faict d’ordinaire a ung chantre flament receu a pareilh gaiges ». Le 25 mai 1583, « le chapitre pour la vaccance de la chanoinie et prebende de feu Jehan Palu a presenté comme vicaire a la place de messire Loys [Raoul ?] Du Jardin messire Charles Loys » ; il est renvoyé au chantre. Le 25 mai 1583, « monsieur Chevrier presente comme vicaire au lieu de Charles Loys messire Estienne Maheil ». Le 26 mai 1583, dans son rapport, le chantre juge Charles Loys capable « tant en musicque, voye, champ et deschamp ». Il est reçu. Le 28 juillet 1582, « monsieur le tresorier a… revoqué et revoque messire Charles Loys de la place de viccaire qu’il tenoyt de l’eglise de sceans ; et ce par le moyen de ce qu’il s’est absenté sans aulcung congé et permission deffendant au distributeur de luy bailher aulcune choses ». Le 1er février 1583, « requeste verbale de messire Charles Loys tendant… luy bailler bled et vin qu’il peult avoir gangné » ; on verra le rolle. Le 2 avril 1583, « messieurs ont donné a Charles Loys 30 sous tournois pour son droit du vin qu’il pourroyt avoir gangné pendant qu’il estoit de sceans ayant esgard qu’il n’a peu gagner qu’ung quartier dudit vin ». Le 21 mai 1583, « le distributeur delivrera a messire Charles Loys le pain de chapitre qui luy est deub despuis le jour qu’il fust mis prisonnier jusques a huy ». Le 5 juillet 1583, Charles Louys obtient ses distributions pour 3 jours. Le 1er octobre 1583, « messieurs cognoissant les faultes et malversations que a commis et que commect de jour a aultre Charles Loys, vicaire de sceans, la desobeyssance qu’il leur faict tant en general que particullyer ; et aussi qu’il s’est absenté 3 jours entyers sans congé de monsieur le thesaurier ou de son grand vicaire joinct que ces jours passez il s’est desisté et desparty de sadite place et icelle quicté es mains de monsieur David vicaire general de monsieur le tresorier l’ont revoqué et revicque ; laquelle revocation a l’instant esté signiffiée audit Loys quil a acceptée proveu que lon luy paye le gangne quil a peu faire jusques a huy ; ce qui luy a esté accordé… et sur sa requeste tendant affin de luy bailher quelques denyers pour aller viccaryer messieurs luy ont donné 2 escus sol et 1 teston ». Le 5 mai 1584, « monsieur Bochetel a presenté messire Pierre Cerneau [Cerveau] du diocese d’Angiers a la place de vicaire de Charles Loys » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 72, 79, 80, 108v, 122v, 142v, 200v et autres).
Le 31 août 1585, messieurs ont « conclud que la voyture et despence faicte pour 3 chantres envoyez de la ville de Paris en ceste ville par monsieur Demerlyer pour servir a l’eglise sera payée ». Le 3 septembre 1585, sera payé « 13 écus au cochier de la ville pour avoir admené de la ville de Paris 3 chantres, tant pour leur dite voyture nourriture que ardes ». Le 7 septembre 1585, « le receveur payera a messire Charles Loys 2 ecus et a messire Guy Le Paige chantres 1 ecu lesquelz avoient estez envoyez par monsieur Demerlyer de la ville de Paris pour estre receuz en l’eglise de sceans et lesquelz n’avoient esté receuz partant messieurs en consideration de ce que dessus leur ont donné ladite somme ». Le 15 octobre 1585, « monsieur Bochetel a presenté comme vicaire a la place de messire Charles Loys demissionnaire messire Claude Barbellot. Le 9 novembre 1585, « monsieur de Buxerolles a presenté comme vicaire a la place de feu Nicollas Rebours, messire Charles Loys chantre et muzicien ». Le rapport sur Charles Loys le juge capable « en lecture, musicque, voye, champ et deschamp ». Il est reçu. Le 31 décembre 1585, « messieurs ont ordonné que le receveur payera a Charles Loys 2 ecus en consideration de sa malladye en laquelle il a esté destenu cydavant et du service qu’il a faict a l’eglise estant enffant de cueur ». Le 4 février 1586, « monsieur Gassot presente un chapelain en lieu de messire Samuel Duval vacant par sa demission messire Charles Loys ». Le 18 mars 1586, dans le rapport sur Charles Loys, « monsieur David a dit que… il avoit receu lettre de la part du sieur Gassot revocquant ladite presentation, et par monsieur de Buxerolles aussi a esté dict que ladite presentation estoit nulle de foy a cause que jamays ledit Duval n’a esté chappelain dudit sieur Gassot ny de son predecesseur ains de luy de Buxerolles au lieu duquel a presenté Pyerson et despuys maistre Melchyor a present maistre des enffens ». On attendra que ledit Gassot soit present. Le 18 mars 1586, Charles Louis obtient son gagne « pour 4 jours qu’il est allé en son pays ». Le 24 septembre 1586, « monsieur Foucault a presenté pour son chappelain messire Charles Loys vicaire de sceans au lieu de feu messire Anthoine Claré » ; il est renvoyé a monsieur Le Roy. Le 24 septembre 1586, Le Roy plus ancien chanoine de ceans dans son rapport sur Charles Louis le juge capable et il est reçu chapelain. Le 25 novembre 1586, messieurs ont « ordonné qu’on paiera a messire Charles Loys 50 sous tournois pour la domée qu’il a faict pour messire Jehan Morice en son absence durant 8 jours ». Le 14 mars 1587, Morice aura trois termes pour payer ses dettes, idem a Robert Ravaud, Tristan Regnard, Françoys Guython, Charles Loys et Philbert Tabourot. Le 7 avril 1587, « monsieur de Buxerolles a presenté comme vicaire au lieu de messire Charles Loys [qui a] demissionné messire Claude Le Franc du diocese d’Amyens chantre et muzicien ». Le 28 avril 1587, « maistre Guillaume Fornyer chapelain de sceans a demandé la maison que tenoit deffunct messire Yves Bessac. [Le chapitre est d’accord ; la maison de Fournier est donnée à Charles Louis] a la charge entre aultre que s’il vient quelque basse contre ou compaignon il sera tenu luy adcenser pendant le temps qu’il sera a la maistrise ». Le 2 juin 1587, « Paillasson passera bail a Guillaume Fornyer et Charles Loys pour l’adcense des maisons qu’ilz tiennent de chappitre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1544).
• Sainte Chapelle de Paris, 1583. Charles Louis, prêtre du diocèse de Bourges, haute-contre, est reçu comme clerc, à l'essai le 8 octobre 1583. Le 3 décembre 1583, Maître Charles Louis, clerc reçoit un don de 2 escuz « pour luy achepter des souliers » (Brenet 1910 p. 136 d’après F-AN, LL 600, f. 47-47v, f. 50).
• Sainte-Chapelle de Bourges, 1570-1583 et 1585-1587. Le 12 mars 1570, « sur la requeste cy devant presentee par maistre Jehan Loys notaire et praticien a Montfaulcon, messieurs ont receu enffant de cueur en l’eglise de ceans Charles Loys son filz et de Martine Mauvelet apres quil a esté certiffié estre de legitime mariage d’iceulx maistre Jehan Loys et Martine Mauvelet par venerable personne messire Jehan de La Jounerye curé dudit Montfaulcon et maistre Estienne Forestz notaire royal en Bery demourant audit Montfaulcon presens. Ladicte reception faicte a condition que ledit maistre Jehan Loys sera tenu d’entree habiller bien et honnestement ledit Charles pour une foys seullement ; et l’entretenir de chemises et mouchouers pendant le temps quil sera enffant de cueur de l’eglise ; et que en cas que au bout de l’an ledit Charles ne sera trouvé suffisant et cappable pour servir a l’eglise, sera tenu ledit maistre Jehan Loys le reprendre sans que mesditz sieurs soient tenuz le mectre a mestier ou entretenir aux escolles ne pour raison de ce ou aultres payer aulcune chose » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1534, f. 17-17v).
Le 14 novembre 1579, « messieurs ont ordonné estre paié a maistre François Vigant la somme de 25 livres tournois 9 sous… scavoir la somme de 20 livres pour la pention de Charles Loys nagueres enffant de cueur pour ung cartier de sadite penssion qui eschera… et la somme de 4 livres tournois 4 sous pour certains livres qui ont esté acheptes pour ledit Loys ». Le 8 janvier 1580, « messieurs ont ordonné que les parents de Jehan [sic] Loys nagueres enffant de cueur seront mandez pour avec eulx accorder ou l’on debvra mectre en pention ledit Loys ». Le 8 janvier 1580, messieurs ont « commis le chantre pour achepter une robe a Charles Loys nagueres enffant de cueur et prendre sa vieille robe pour la donner a ung petit enffant de cueur du pays de Provence ». Le 20 février 1580, messieurs ont « ordonné que monsieur Brunet achaptera du drapt bonzon ou groz noir pour faire faire une robbe, ung saye et une paire de chaulsse pour l’usaige de Charles Loys nagueres enffant de cueur… et de present estant en pention et par eulx entretenu au college de Jhesuystes ». Le 20 février 1580, messieurs ont « ordonné que Brunet achaptera une paire de souliers et une payre d’heures [sic] a Charles Loys nagueres enffant de cueur de present estant au college des Jhesuystes ». Le 5 mars 1580, 31 livres tournois 12 sous pour la marchandise achetée pour habiller Charles Loys nagueres enffant de cueur ». Le 8 mars 1580, « messieurs ont ordonné que leur receveur payera et baillera a maistre Turcent [sic] Piquet principal du college de Sainte-Marye de ceste ville de Bourges la somme de 10 escus et demy pour ung quartyer de la penssion de Charles Loys nagueres enffant de cueur de sceans et de present audit college, ledit quartier commanssant le dix neuviesme du mois de febvrier dernier et finissant a pareil jour du moys de may ». Le 9 avril 1580, sera payé « 7 testons a une femme nommée Philippine pour avoir pensé et traicté Charles Loys en la malladye de laquelle il estoit detenu ». Le 17 mai 1580, sera payé « a monsieur le chantre 100 sous tournois pour la pention et nourriture de 23 journées echeant le 8 du present moys que Charles Loys pentionnaire de l’eglise de seans a demouré en la maison dudit sieur chantre, laquelle pention est de 80 livres tournois par an et son pain de chapitre ; auquel Loys sera dict et declairé que pour ladite pention a luy accordée il s’entretiendra et nourrira sy bon luy semble et se mectre en telle maison quil vouldra sans que le chapitre soyt tenu envers luy ny aultres synon audit payement de 80 livres et sondit pain » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1541).
Le 1er octobre 1580, « messieurs ont receu et recoyvent Charles Loys nagueres enffant de cueur en l’eglise de sceans pour chanter de muzicques et aultre et servir a l’eglise selon qu’il luy sera commandé par monsieur le chantre au pris de 100 livres tournois par an et son pain de chappitre, delaquelle some luy sera payé es mains de monsieur Picault pour avoir quelques habitz ou linge a son usage la somme de 20 livres tournois plus a la charge d’en bailler quictance par ledit Picault promectant par icelle rendre ladite some en cas que ledit Loys sen allast ; quoy qu ce soyt rendre ce que ledit Loys n’auroyt gangné desdits 20 livres pendant le temps d’ung an ; et le surplus sera payable a celluy qui le tiendra en pention de moys en moys, le premier payement estant escheu des le quinziesme jour de septembre dernnier passé ; et par cy apres de moys en moys tant de temps qu’il plaira a mesdits seigneurs mandant a leur receveur general de faire lesdits payemens et rapportant quictance tant dudit Picault que de celluy qui tiendra pentionnaire ledit Loys luy sera les sommes quil aura aussi payé alloué en la recepte de ses comptes. [Ce même jour], messieurs ont ordonné que leur receveur general payera a messire Jehan Barreau la some de 6 livres tournois 13 sous 8 deniers pour ung moys de la pention de Charles Loys qui est escheue il y a ja longtemps en le consentant par ledit Loys qui bailhera quictance au chappitre de tout le temps passé jusques au jour quil est rentré de nouveau pour demeurer en l’esglise de sceans qui feu il y a environ six sepmaines ainsi qu’il appert par acte de sa reception de ce jourdhuy ». Le 22 octobre 1580, « messieurs ont ordonné qu’il sera baillé a messires Yves Cycard, Samuel Duval, Jehan Thaillon, messires François et Loys la somme de 100 sous tournois pour leur recompense des grandes peynes qu’ilz ont eues l’année presente a la levée de leurs dixmes de vin de Bouilhot ». Le 20 novembre 1580, « est venu en chappitre messire Charles Loys gagiste en l’eglise de seans, lequel a remonstré que ces jours passez monsieur le tresorier luy avoit arresté son pain pour ce quil comme faulte que l’on pretendoit quil avoit faicte a laquelle toutesfoys il n’avoit pensé ny ne vould et encores qu’il en eust faicte a supplyé le chappitre luy pardonner leur promectre de plus y retourner. Pour ces causes a supplyé tres humblement le chappitre luy bailher main levée de sondit pain aux conditions susdites ; ce qui luy a esté accordé pour ceste foys et sans tyrer a consequence ». Le 7 janvier 1581, « messieurs ont baillé congé a Charles Loys pour 4 jours a aller a Montfaulcon a la charge de se representer le cinquiesme sous peyne de la perte de son gangne ». Le 31 janvier 1581, « monsieur Chevrier a presenté un vicaire au lieu et place de feu messire Richard Jardrin, Charles Loys nagueres enffant de cueur ». Il est renvoyé au chantre. Le 3 février 1581, le rapport du chantre sur Charles Loys le juge capable. Il est reçu vicaire (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1542).
Le 27 juin 1581, Clairé, Barreau, Taillon, Johannet, Foideau et Charles Loys obtiennent leurs gaignes « a la charge qu’ilz feront meilleure residence en l’eglise quilz n’ont fait par le passé ». Le 21 avril 1582, « messieurs ont conclud que Charles Loys nagueres enffant de cueur de sceans sera et demourera receu pour chanter en l’eglise de sceans du jour et feste de pasques dernyer aux gages de 40 escus par an [120 livres tournois] ; et son pain de chappitre, payables de sepmaine en sepmaine tous les samedis ; et mandant a leur receveur faire ledit payement audit Loys selon et ainsi qu’il le faict d’ordinaire a ung chantre flament receu a pareilh gaiges ». Le 25 mai 1583, « le chapitre pour la vaccance de la chanoinie et prebende de feu Jehan Palu a presenté comme vicaire a la place de messire Loys [Raoul ?] Du Jardin messire Charles Loys » ; il est renvoyé au chantre. Le 25 mai 1583, « monsieur Chevrier presente comme vicaire au lieu de Charles Loys messire Estienne Maheil ». Le 26 mai 1583, dans son rapport, le chantre juge Charles Loys capable « tant en musicque, voye, champ et deschamp ». Il est reçu. Le 28 juillet 1582, « monsieur le tresorier a… revoqué et revoque messire Charles Loys de la place de viccaire qu’il tenoyt de l’eglise de sceans ; et ce par le moyen de ce qu’il s’est absenté sans aulcung congé et permission deffendant au distributeur de luy bailher aulcune choses ». Le 1er février 1583, « requeste verbale de messire Charles Loys tendant… luy bailler bled et vin qu’il peult avoir gangné » ; on verra le rolle. Le 2 avril 1583, « messieurs ont donné a Charles Loys 30 sous tournois pour son droit du vin qu’il pourroyt avoir gangné pendant qu’il estoit de sceans ayant esgard qu’il n’a peu gagner qu’ung quartier dudit vin ». Le 21 mai 1583, « le distributeur delivrera a messire Charles Loys le pain de chapitre qui luy est deub despuis le jour qu’il fust mis prisonnier jusques a huy ». Le 5 juillet 1583, Charles Louys obtient ses distributions pour 3 jours. Le 1er octobre 1583, « messieurs cognoissant les faultes et malversations que a commis et que commect de jour a aultre Charles Loys, vicaire de sceans, la desobeyssance qu’il leur faict tant en general que particullyer ; et aussi qu’il s’est absenté 3 jours entyers sans congé de monsieur le thesaurier ou de son grand vicaire joinct que ces jours passez il s’est desisté et desparty de sadite place et icelle quicté es mains de monsieur David vicaire general de monsieur le tresorier l’ont revoqué et revicque ; laquelle revocation a l’instant esté signiffiée audit Loys quil a acceptée proveu que lon luy paye le gangne quil a peu faire jusques a huy ; ce qui luy a esté accordé… et sur sa requeste tendant affin de luy bailher quelques denyers pour aller viccaryer messieurs luy ont donné 2 escus sol et 1 teston ». Le 5 mai 1584, « monsieur Bochetel a presenté messire Pierre Cerneau [Cerveau] du diocese d’Angiers a la place de vicaire de Charles Loys » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1543, f. 72, 79, 80, 108v, 122v, 142v, 200v et autres).
Le 31 août 1585, messieurs ont « conclud que la voyture et despence faicte pour 3 chantres envoyez de la ville de Paris en ceste ville par monsieur Demerlyer pour servir a l’eglise sera payée ». Le 3 septembre 1585, sera payé « 13 écus au cochier de la ville pour avoir admené de la ville de Paris 3 chantres, tant pour leur dite voyture nourriture que ardes ». Le 7 septembre 1585, « le receveur payera a messire Charles Loys 2 ecus et a messire Guy Le Paige chantres 1 ecu lesquelz avoient estez envoyez par monsieur Demerlyer de la ville de Paris pour estre receuz en l’eglise de sceans et lesquelz n’avoient esté receuz partant messieurs en consideration de ce que dessus leur ont donné ladite somme ». Le 15 octobre 1585, « monsieur Bochetel a presenté comme vicaire a la place de messire Charles Loys demissionnaire messire Claude Barbellot. Le 9 novembre 1585, « monsieur de Buxerolles a presenté comme vicaire a la place de feu Nicollas Rebours, messire Charles Loys chantre et muzicien ». Le rapport sur Charles Loys le juge capable « en lecture, musicque, voye, champ et deschamp ». Il est reçu. Le 31 décembre 1585, « messieurs ont ordonné que le receveur payera a Charles Loys 2 ecus en consideration de sa malladye en laquelle il a esté destenu cydavant et du service qu’il a faict a l’eglise estant enffant de cueur ». Le 4 février 1586, « monsieur Gassot presente un chapelain en lieu de messire Samuel Duval vacant par sa demission messire Charles Loys ». Le 18 mars 1586, dans le rapport sur Charles Loys, « monsieur David a dit que… il avoit receu lettre de la part du sieur Gassot revocquant ladite presentation, et par monsieur de Buxerolles aussi a esté dict que ladite presentation estoit nulle de foy a cause que jamays ledit Duval n’a esté chappelain dudit sieur Gassot ny de son predecesseur ains de luy de Buxerolles au lieu duquel a presenté Pyerson et despuys maistre Melchyor a present maistre des enffens ». On attendra que ledit Gassot soit present. Le 18 mars 1586, Charles Louis obtient son gagne « pour 4 jours qu’il est allé en son pays ». Le 24 septembre 1586, « monsieur Foucault a presenté pour son chappelain messire Charles Loys vicaire de sceans au lieu de feu messire Anthoine Claré » ; il est renvoyé a monsieur Le Roy. Le 24 septembre 1586, Le Roy plus ancien chanoine de ceans dans son rapport sur Charles Louis le juge capable et il est reçu chapelain. Le 25 novembre 1586, messieurs ont « ordonné qu’on paiera a messire Charles Loys 50 sous tournois pour la domée qu’il a faict pour messire Jehan Morice en son absence durant 8 jours ». Le 14 mars 1587, Morice aura trois termes pour payer ses dettes, idem a Robert Ravaud, Tristan Regnard, Françoys Guython, Charles Loys et Philbert Tabourot. Le 7 avril 1587, « monsieur de Buxerolles a presenté comme vicaire au lieu de messire Charles Loys [qui a] demissionné messire Claude Le Franc du diocese d’Amyens chantre et muzicien ». Le 28 avril 1587, « maistre Guillaume Fornyer chapelain de sceans a demandé la maison que tenoit deffunct messire Yves Bessac. [Le chapitre est d’accord ; la maison de Fournier est donnée à Charles Louis] a la charge entre aultre que s’il vient quelque basse contre ou compaignon il sera tenu luy adcenser pendant le temps qu’il sera a la maistrise ». Le 2 juin 1587, « Paillasson passera bail a Guillaume Fornyer et Charles Loys pour l’adcense des maisons qu’ilz tiennent de chappitre » (Pilleboue PCR d’après F-AD 18, 8G 1544).
• Sainte Chapelle de Paris, 1583. Charles Louis, prêtre du diocèse de Bourges, haute-contre, est reçu comme clerc, à l'essai le 8 octobre 1583. Le 3 décembre 1583, Maître Charles Louis, clerc reçoit un don de 2 escuz « pour luy achepter des souliers » (Brenet 1910 p. 136 d’après F-AN, LL 600, f. 47-47v, f. 50).
Bibliography
Brenet 1910
Pilleboue PCR