Surname
François
Given Name
Michel
Date of death
1502-6-2
Active period
1487 - 1502
Biography
Nommé conseiller et prédicateur de l'archiduc Philippe d’Autriche en 1487 (lettre de retenue, ADN, B2135, n°69521), frère Michel François est qualifié de prieur du couvent (dominicain) St-Paul à Valenciennes, mais Servant1998, p. 234 signale comme prieur de 1479 à 1495 un certain Jean Martin. Il figure à 18s sur les escroes de l’hôtel de Philippe le Beau à partir de 1489 au plus tard, sans doute au titre de confesseur. Il hérita de l’évêché de Seliwri le 15 juillet 1496 (Eubel1914, p. 228), mais non pas suite au décès de Nicolas Brugheman, qui remonte en fait à avril 1492, mais plus probablement suite au décès du confesseur de Maximilien d’Autriche qui avait succédé à Brugheman et dont le nom n’est pas connu. En avril 1495, “frere Michel Francois, docteur en la saincte theologie” reçut 27£ “en consideration des bons et aggreables services qu'il lui avoit fait durant la Karesme lors derrenierement passee pendant ledit temps il a journellement preschié devant lui et ma dame sa seur” (1495R, f.212). Un extrait non daté des dépenses de l’hôtel de Philippe le Beau mentionne un don de 6£ à “maistre Michiel, confesseur, par l'ordonnance de mondit seigneur, 6£” (1495PC). Ce document qui semble dater des alentours de l’été 1495 confirme que Michel François était confesseur de Philippe le Beau bien avant de devenir évêque de Salubrie. Il reçut “16 aulnes de damas blanc… pour en faire certains habillemens pour le jour de la consecration de l'evesque de Salubrie” en juillet 1496 (1496R, f.246). Une épitaphe de Michel François a été relevée “dans le cloître des frères mineurs à Lille : Insignis divino munere Salubriensis episcopu Dominus Michael Francisci, illustrissimi Philippi, Austriae archiducis, ac Hispaniarum principis, dignissimus confessor et consul, de ordine praedicatorum et de isto conventu assumptus, deque sacrae theologiae doctorum numero, nunc in terra sepultus, coelorum regina contingat amoena. Obiit 1502, die 2 junii.” (Leuridan1903, p.421).